Le devenir des bidonvilles face aux crises socio-économiques et environnementales

Extrait du discours d’ouverture de la conférence internationale, organisée par Maggie Cazal pour USF, au Sénat, le 25 janvier 2014.

Les bidonvilles abritent environ un milliard d’habitants au monde. Ils sont la conséquence de la crise du logement, plus spécifiquement de la crise économique qui délaisse à la marge une grande partie de la population mondiale.

En plus des problèmes d’ordre urbanistique et de gouvernance locale, les habitants de ces quartiers informels doivent faire face aux problèmes liés aux risques naturels et aux aléas du dérèglement climatique. Les bidonvilles sont souvent situés sur des terrains inondables, pollués, escarpés ou sujet aux glissements de terrains.

La crise écologique n’est pas une crise de plus pour les quartiers informels et défavorisés, elle s’inscrit bien dans la crise globale qui se décline sur le terrain social et économique. Si cette crise écologique est une évidence, faire partager la conscience de son urgence reste le premier combat à mener.

Au niveau mondial, il reste beaucoup à faire, alors même que nous sommes confrontés à ce changement global dans lequel l’épuisement des ressources, la perte de biodiversité et le changement climatique se cumulent.

C’est une bataille culturelle pour que les valeurs humaines soient au-devant des valeurs marchandes ; c’est une bataille humaniste pour permettre à chacun d’avoir conscience qu’il est un citoyen du monde.

Conférence Internationale sur les Bidonvilles 

USF_Programme_Conference_Internationale_25-01-2014